A quelques jours de la présentation par l’association française des investisseurs pour la croissance (AFIC) des statistiques d’activité des acteurs français du capital-investissement l’année dernière, Citystar revient sur les grandes lignes des levées de fonds small et mid-cap en ce début d’année 2016…
L’année 2015 a été très solide pour le Private Equity dans le monde, avec un volume de transaction de 282 milliards de dollars, selon le rapport annuel de Bain & Company sur le secteur (voir ici). En général, les levées de fonds ont été supérieures aux objectifs des sociétés de gestion, et réalisées plus rapidement que prévu.
Et les fonds français attirent les investissements internationaux : la France est le 2ème marché du Private Equity européen en montants déployés ; et, sur les 10 dernières années, les fonds français auraient mieux performé que leurs voisins, avec un TRI moyen de 11%, à comparer à une moyenne européenne de 8%, selon des chiffres cités lors de l’International Private Equity Market (IPEM) de février 2016.
(Le fonds Citystar Capital a lui-même réalisé un TRI de 19% : voir notre track record ici)
Concernant les levées de fonds Small et Mid-cap, la palette d’investisseurs dans les fonds français est de plus en plus variée, incluant des investisseurs institutionnels nationaux et internationaux (mutuelles, banques régionales,…), mais aussi des family office et des chefs d’entreprises et personnes physiques fortunées.
On comprend l’intérêt de ces dernières catégories à investir dans des fonds ciblant des PME et TPE françaises, c’est-à-dire des actifs concrets, tangibles et correspondant à leur expertise de dirigeants. Ce sont les investisseurs principaux des fonds de Citystar.
Depuis 2014, on remarque un pic d’intérêt notable des institutionnels, et notamment des assureurs, pour les fonds small et mid-cap investissant en capital-développement ou capital-transmission, tels que Citystar. Cette stratégie reflète leur regain d’attention pour le Private Equity en général : pour ces investisseurs disposant d’un flux important de liquidités à investir, le Private Equity constitue une diversification proposant des rendements intéressants en période de taux bas.
Dans ce contexte, de nombreuses sociétés de gestion françaises (une quinzaine, selon les chiffres évoqués lors de l’IPEM) sont actuellement en levée, pour des montants souvent supérieurs à leurs précédentes levées. C’est beaucoup. Et cela pose inévitablement la question de la différentiation.
Différenciation des équipes de gestion
L’objectif de nombreux investisseurs – en particulier institutionnels – est clair et simple : une diversification et un équilibre du portefeuille, dans un objectif de performance. Ils sont donc ouverts à différents types de fonds, multisectoriels ou généralistes, et sans contrainte de géographie.
Pour ces investisseurs, la qualité de l’équipe de gestion devient un critère d’autant plus fondamental de choix entre les fonds. La différenciation des gérants en matière de sourcing des dossiers, de stratégie d’investissement et de stratégie d’accompagnement est clé, de même que le track record : l’équipe doit montrer qu’elle est capable de délivrer les performances attendues.
Pour les gérants, il s’agit de prouver leur capacité de création de valeur au sein du portefeuille grâce à l’ingénierie financière ou l’amélioration opérationnelle des sociétés, mais également de savoir se montrer créatifs via des approches sectorielles : opérations de build up, croissance internationale par exemple.
Les sociétés cross-broder comme Citystar, investissant pour partie en France et pour partie à l’international sont également attractives dans une perspective de diversification du portefeuille.
Vous souhaitez approfondir ? Retrouvez le débat d’experts sur le sujet lors de l’IPEM du 17 février en video sur AFICTV : http://www.dailymotion.com/video/x3so9ru_panorama-des-leve-es-de-fonds-small-et-mid-cap-franc-ais_school
Un commentaire